Après avoir longtemps dominé le marché en termes de choix d’énergie et de motorisation, le diesel a commencé a marquer le pas au printemps 2015 sous la pression fiscale et sur fond des premiers rapports de l’OMS mettant au cause son impact sur la santé.
Septembre 2015 :
L’affaire VW dépasse en réalité très largement le cas du constructeur allemand et vient écorner l’ensemble du secteur automobile. Déjà la bête noire des écologistes, le diesel est désormais pointé du doigt par tous. Accessoirement les constructeurs américains mettent un frein à la progression du seul groupe européen qui venait les chatouiller.
Par effet d’offres et d’habitudes, le diesel reste malgré tout majoritaire dans les intentions et dans les immatriculations.
Le tournant se produit néanmoins en fin 2016
En octobre 2016, notre étude « le véhicule du futur » a montré pour la première fois qu’il y avait un réel retournement du marché, au moins dans les intentions.
Bien que notre échantillon (lecteur de largus.fr) ne soit pas strictement représentatif du conducteur moyen, on constate que dès lors qu’on réfléchit à un futur achat, le choix de l’essence (à 42% d’intention) l’emporte avec une avance très nette. Le diesel est clairement retrait à 30 % d’intention.
L’hybride (21 %) et l’électrique (6 %) semblent très élevés , ils sont en réalité « sur-déclarés » par rapport à l’offre actuelle des constructeurs. Ces chiffres traduisent néanmoins le potentiel et la prise de conscience des énergies alternatives.
Alors, à quoi peut on s’attendre ?