Le Monde Automobile change… et vous ?


Il est urgent pour les réseaux de distribution de s’adapter au monde actuel

Considérons quelques signes forts facilement détectables :

En France, le nombre de personnes achetant sur internet, les « e-shoppers », a cru trois fois plus vite en 2009 que le nombre d’internautes.
Une étude menée par Intermarché sur son site web conclut que les clients veulent que le « produit automobile » soit traité et réagisse au marché comme tous les autres biens de consommation. De plus, ils réclament pour ces produits automobiles des ristournes équivalentes aux produits de grande consommation !
Avec un taux record d’équipement en lignes haut débit, la France est le marché européen le plus réactif au e-commerce.

Selon Google, au-delà des 1,5 millions de recherches quotidiennes contenant le mot clé « automobile », 75% des achats automobile ont été précédés d’une visite sur un site constructeur ou concessionnaire.
A l’instar de l’industrie de la musique et de bien d’autres, les conditions techniques et les mentalités sont réunies pour que l’achat automobile change profondément. Et ce au moins pour la partie pré-transactionnelle.

Il est donc urgent d’accepter les règles qu’Internet impose à tous les secteurs, y compris l’automobile.
Une adaptation moins ardue qu’il n’y paraît car pour y arriver il suffit de respecter les principes édictés par les acteurs qui norment le marché (Google, Amazon, La Fnac, Apple… Elite, IES, Aramis, La Centrale, Cetelemauto etc).
Ces acteurs majeurs imposent donc des normes qui sont, pour leur majorité, techniques. Bien que moins complexes qu’il n’y paraît, elles nécessitent de faire appel à des savoir-faire spécifiques.

Bien entendu, tout cela a un coût et il faut savoir investir le juste montant.
Nous savons que l’un des écueils actuel dans les bonnes relations entre clients et professionnels du web est l’incapacité des uns à évaluer ce que les autres sont incapables de valoriser. Le digital est encore jeune et la compréhension de sa valeur est donc parfois peu évidente.
Vous trouverez toujours des produits de quelques milliers d’euros mais sont-ils vraiment efficace dans l’environnement web actuel ?
Aller sur le web, ce n’est pas seulement avoir un site. De même qu’une concession, même la plus belle de toute, isolée sans route d’accès ni panneau indicateur, ne sera jamais efficace ni rentable.

Le réflexe du gestionnaire en période de récession tendrait à se contenter d’une solution sécuritaire et minimale, pour tester ou simplement pour se rassurer en ayant entrepris quelque chose. Malheureusement pour la distribution française, les acteurs « perturbateurs » du marché, qui vendent toutes les marques sans distinction, et qui fixent pour le moment les règles du marché automobile internet et qui influencent les termes de vos négociations avec les clients, sont plutôt adeptes des solutions exhaustives et novatrices. Et ce qui doit vous inciter à réagir vite c’est qu’ils sont partis bien avant vous et avancent à un train d’enfer.

Faut-il pour autant s’arrêter à ce constat pessimiste ? Surtout pas ! Le web a cette spécificité que les positions ne sont jamais figées et il y a des solutions adaptées à chacun. L’enjeu pour les distributeurs est de bien calibrer leur investissement et pour le prestataire de bien comprendre les besoins et le périmètre d’intervention.

Le digital est un investissement finalement peu onéreux au regard des autres média et souvent très complémentaire des autres actions « classiques » (presse, affichage, radio, évènements locaux etc).
Les résultats, le fameux ROI (retour sur investissement), sont largement plus mesurables que dans tout autre media. En matière de digital, il est plus facile de fonctionner à la performance. Cela permet d’évaluer l’efficacité réelle d’une campagne et de la rémunérer à sa juste valeur.
Cette mesurabilité associée à la réactivité et la souplesse du digital sont des atouts importants pour un dirigeant d’affaire automobile soucieux de piloter à l’optimal ses budgets.

Si la situation actuelle vous incite à couper dans vos budgets, à vous concentrer sur les media avec lesquels vous êtes le plus à l’aise, nous vous invitons à reconsidérer cette position pour le digital. Cette période un peu délicate est la première depuis l’avènement du digital. C’est la grande nouveauté, voire la grande chance comparé aux périodes précédentes.

En somme, l’incroyable opportunité qu’est le digital doit vous inciter à repenser votre répartition budgétaire en lui consacrant une part d’investissement appropriée. Vous pourrez alors profiter de ses nombreux avantages et principalement de pouvoir vous battre enfin à armes égales avec tous les acteurs du monde automobile présents sur internet.

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