Etude VO du CETELEM

Parmi les études automobiles annuelles attendues, celle de l’Observatoire du CETELEM.

Cette année « Credito », le petit homme vert, nous a rajouté une étude VO réalisée avec le BIPE aux conclusions pas révolutionnaires mais intéressantes.

En résumé, voici les éléments clés à en retenir :

1/ Le budget des ménages est très affecté par les changements entre dépenses contraintes (logement, santé, assurances, téléphone, …) et dépenses arbitrables (alimentation, transport, habilement, …). Et donc la voiture faisant partie de cette seconde catégorie est devenue un peu plus une variable d’ ajustement.

2/ Alors que le marché VN subit des variations importantes, celui du VO demeure relativement stable. En conséquence, le ratio VO/VN vendues passe en 5 ans de 2,3 à 3 !

3/ La part des ventes de voitures aux particuliers est en chute libre.

Avec moins de 1 million de VN vendues à particuliers l’an dernier alors que le marché des sociétés atteignait plus de 800.000 unités, l’impact à attendre sur le VO sera très certainement élevé.

4/La confirmation de l’importance des outils connectés à Internet pour le VO.

Rien de nouveau me direz vous. Et pourtant si, le chiffre de 73% des acheteurs de VO qui ont déjà formatés leur choix d’une façon ou d’une autre au moment ou ils commencent leurs recherches réellement. C’est la confirmation que le « Constant Moment of Truth » de Google fonctionne aussi pour le VO. Les clients, alimentés en permanence par des sources digitales de plus en plus variées construit son idée d’achat au fil du temps, plus sur un pèriode courte comme avant.

5/ L’origine du vendeur est liée à l’âge du véhicule.

Les pros vendent des voitures de moins de 4 ans, laissant aux particuliers le marché des voitures plus anciennes. Le souci c’est que ce marché représente les deux tiers du marché total.

 6/ Le véhicule d’occasion de plus de quatre ans : Gros potentiel pour les pros !

Au moment ou l’ensemble des distributeurs de marques ont à faire face à une baisse sensible du marché de la voiture neuve à particulier (voir plus haut), le potentiel de vente des voitures d’occasion un peu plus anciennes est à considérer. Il s’agit d’un gisement de profits facile à aborder.

Conclusion :

Développer une stratégie intégrant des voitures plus anciennes, mettre en place les outils de communication en ligne pour aller chercher la visibilité efficace et récupérer une part de ce marché devrait faire partie des plans des groupes de distribution en cette année un peu compliquée pour certains.