Nous sommes heureux de vous dévoiler les premiers résultats exclusifs de notre étude relative au véhicule du futur. Cette dernière, réalisée par GoBetween Conseil dispose de deux modules principaux dont le premier se penche sur la perception des véhicules autonomes.
L’automobile vit de grands bouleversements et nous tentons de vous en apporter un aperçu chaque semaine sur Auto-Net. Mais que pensent les consommateurs des grandes évolutions à venir ? C’est pour tenter de répondre à cette question que nous avons lancé une grande étude sur le véhicule du futur. Celle-ci fut réalisée à partir d’un échantillon de visiteurs du site largus.fr.
« La voiture autonome représente un marché très prometteur. A horizon 2030, on estime que près de 15 % des voitures neuves commercialisées seraient autonomes. Mais un frein de taille attend les marques se positionnant sur le créneau : celui du prix ! » déclare Eric Saint-Frison, Directeur innovation du Groupe Argus et Directeur de Go Between Conseil.
Voiture autonome : des automobilistes plutôt pragmatiques, mais globalement favorables à condition de ne pas débourser plus !
- Si 54% des conducteurs seraient prêts à acquérir un véhicule autonome s’il était disponible à la vente, près des trois quarts d’entre eux ne seraient pas prêts à accepter un surcoût supérieur à 10% de leur prix d’acquisition.
- Selon les clients interrogés, le véhicule autonome permettra une meilleure gestion des conditions de circulations (75%), offrira davantage de sécurité (65%), permettra de mieux gérer le budget carburant (60%) et de limiter l’impact environnemental (59%).
- A l’inverse, il ne procurera pas de meilleure expérience de conduite (68%) et les automobilistes n’en attendent pas non plus un design innovant (60%).
- Tesla (67%), Google (52%) et Apple (39%) sont les 3 marques les plus associées, par les automobilistes, à la voiture autonome. Des marques suivies par les constructeurs premium Audi (34%), Mercedes (33%) et BMW (28%).
La moitié des répondants ouverts au véhicule autonome
Même si l’opinion reste très polarisée avec deux groupes d’opinion tranchés, la technologie suscite déjà l’intérêt de plus d’un répondant sur deux! La plupart (45%) demande néanmoins du temps, n’envisageant l’acquisition de cette technologie que lors du renouvellement de leur véhicule. Enfin, 46% restent hermétiques à cette technologie crainte par certains, diminuant leur capacité de contrôle sur leur véhicule.
Les marques technologiques américaines loin devant
Les géants de la Sillicon Valley sont de loin les marques les plus souvent associées au véhicule autonome. Tesla grâce à sa technologie auto-pilot ou encore Google et ses Google cars autonomes sont encore en tête des répondants. Même Apple qui n’a jamais officiellement confirmé son supposé projet interne de voiture autonome arrive 3e! Seul Uber, malgré ses conséquents investissements et tests en milieu urbain n’émerge pas encore dans cette liste, étant autant associé que Renault.
On peut néanmoins penser que sur la plupart des sujets innovants, les géants de la Sillicon Valley sont actuellement perçus comme « les plus capables de ».
Les marques premiums allemandes suivent de près. Loin derrière, pointent les marques généralistes qui semblent déjà accuser un retard technologique, au moins en terme d’image.
Une technologie facilitant la vie et protectrice
En effet, les conducteurs sont très majoritairement d’accord pour souligner que la conduite autonome permettra une meilleure gestion du trafic et de réduire l’accidentologie. Ils perçoivent également que cette technologie aura un effet bénéfique sur la maîtrise du poste « carburant » et dans une moindre mesure sur l’environnement.
Des différences notables selon les profils
Notre analyse souligne que la conduite autonome est particulièrement favorisée chez:
- les « gros rouleurs », c’est à dire les conducteurs parcourant plus de 20 000 kms par an. Ces derniers pourraient en effet apprécier le confort d’utilisation procuré par la voiture autonome lors des longs trajets sur autoroute par exemple.
- Les conducteurs conduisant une voiture à motorisation alternative, comme une hybride ou électrique. l’hypothèse selon laquelle la technologie appelle la technologie semble ainsi vérifiée. Les conducteurs de motorisation « essence » semblent à l’inverse plus conservateurs et traditionnels. Alors que les dieselistes - généralement plus gros rouleurs sont là aussi plus favorables au véhicule autonome.
- les jeunes conducteurs. Ces derniers possèdent un niveau de réticence presque équivalent à leurs aînés mais considèrent davantage le véhicule autonome pour un achat immédiat.
N’hésitez pas à nous faire part de vos retours dans les commentaires et le petit sondage ci-dessous!
Notes de méthodologie:
Échantillon de 504 personnes dont 462 possesseurs de voiture âgés de 18 ans et plus, lecteurs du site largus.fr
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