« Cityscoot » ou « Coup » : logistique efficace et parcours client sans couture

Par Tony Greaux | Le lundi 16 octobre 2017
 

Dès lors qu’on parle de nouvelles mobilités urbaines, on aime à tout mélanger. On commente pêle-mêle les changements de mentalités, les aspirations du consommateur à ne plus posséder mais à utiliser. On vante ensuite les aspirations « écolo » et d’économie « solidaire ». On fantasme sur les voitures autonomes et on finit par célébrer les levées de fonds.

Mais avant de parler de tout cela, en matière de mobilité, il y a un point clef : la logistique. C’est elle qui au fond fait la différence entre une offre qui rencontre son client et une offre qui reste limitée voire confidentielle. Une logistique sans faille, c’est le miroir d’un parcours sans coutures. Parmi les frustrations qu’un utilisateur de Velib ou d’Autolib peut ressentir, il y a cette déception lorsque les bornes sont pleines à la dépose ou au contraire vides au moment du retrait…Petites frustrations qui viennent altérer le rêve d’une multi-mobilité fluide et sans encombre. Une attente non satisfaite en somme. Lever les freins à l’utilisation, je crois que c’est à peu près ce qu’a réussit le français Cityscoot. Bien sûr il faut déjà avoir totalement abandonné l’idée de circuler en voiture à Paris au quotidien. Soyons honnête même pour un professionnel de l’automobile comme votre serviteur, circuler dans le centre de Paris en voiture au quotidien EST une aberration et Autolib n’y change rien. Il faut avoir déjà essayé depuis longtemps les vélib, et considérer que ne pas en trouver un à la borne juste en bas de chez soi lorsqu’on est fermement décidé à en prendre un est très frustrant. Il faut pouvoir se dire que l’idéal est quand même de pouvoir faire son trajet d’un point A à un point B sans devoir récupérer son véhicule à un point X et le rendre à un point Z. C’est le pari quasi réussi par Cityscoot et Coup : un parcours client sans couture pour des scooters électriques.

Utilisons un Cityscoot en 7 étapes simples

1 – Téléchargez l’appli sur votre smartphone et renseignez une pièce d’identité et un permis de conduire, une carte bancaire pour la facturation. Si vous cochez « je n’ai jamais fait de scooter » dans ce cas on vous proposera de vous inscrire à une formation. 2 – Vous pouvez donc suivre 1 heure de formation. Utilisation de l’appli, maniement du scooter dans un parking, démarrer, prendre de l’équilibre, freiner, accélérer, tourner, regarder derrière soi. Après 1 heure, pour celui qui n’a jamais conduit de scooter, on se sent à peu près à l’aise. Formation validée, espace client accessible !  

Tony Greaux
Tony a une large expérience dans l’univers automobile. Il rejoint le pôle Go Between du groupe Argus en tant que consultant. Il a auparavant géré le pôle Brand & Ad automotive de TNS Sofres, et y a animé les grands comptes du secteur.

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